4) Pose de l’isolant.
L’isolation thermique par l’intérieur commence à prendre forme. En effet, à ce stade, notre isolation devient visible puisque notre ossature métallique nous permet maintenant d’insérer l’isolant prévu entre tous les montants.
Pour cette phase, nos clients ont choisi des panneaux d’isolant bio en laine recyclée.
Les avantages de cet isolant sont multiples :
- C’est un isolant naturel issu de l’économie circulaire.
- Elle offre un excellent rapport qualité/poids /performances.
- C’est un matériau léger. Son poids permet sa mise en œuvre sur des plafonds peu porteurs.
- Elle peut absorber la vapeur d’eau sans dommages.
- Elle cumule des propriétés d’isolation thermique et phonique.
- Elle a une durée de vie longue de l’ordre de 40 ans.

Cet isolant dispose cependant de quelques inconvénients, puisqu’il reçoit un traitement anti-acariens et fongicide. Aussi le traitement ignifuge s’effectue au sel de bore.
La mise en œuvre de l’isolant est relativement rapide, les espacements étant au préalablement défini dans la construction de l’ossature. Il nous suffit donc de les insérer entre les montants et de les découper à la bonne côte pour retomber sur les hauteurs définies. Afin de garantir une isolation de qualité, et de manière identique à une ITE, les panneaux doivent être compactés. Nous avons donc prévu conformément aux recommandations du fournisseur une surcote de 1% sur la hauteur totale des panneaux.
Une fois l’ensemble des panneaux disposés, il est donc possible de passer à la phase suivante : recouvrir l’ossature métallique.

5) Recouvrement de l’isolant
Notre isolation thermique par l’intérieur arrive dans ses dernières étapes, celle qui sera le plus visible. Le recouvrement de l’isolation.
Dans notre cas, nous avons fixé des plaques de placo sur les supports métalliques puisque les murs seront peints par la suite.
Ici, ceux sont donc les règles classiques d’un montage de cloison en placo qui sont appliquées. D’abord, chaque plaque est coupée au cuter un centimètre plus court que la cote totale. L’utilisation d’un lève plaque permet de jointer du mieux possible la jonction entre le recouvrement mural et le plafond.
Par ailleurs, l’axe de chaque montant métallique reçoit les bords amincis de deux plaques de placo juxtaposées. Ensuite c’est un vissage avec des vis placo avec un espacement de 30 cm environ entre chaque vis. Sur les bords amincis, prévoir un alignement des vis d’un cm de chaque bord, dans le sens de la hauteur.
Une pose régulière et précise de ce recouvrement facilitera sans aucun doute les bandes à joints.

6) Les finitions
Vous y êtes, toutes les plaques de placo sont fixées. Il ne manque plus qu’à enduire tous les trous de vis et de poser les bandes à joints. Une fois sèches, il est évidemment indispensable de les poncer à la main avec un grain de 120 ou 180. Il est possible d’utiliser une ponceuse orbitale mais la vitesse de rotation doit être contrôlée.
Une fois les bandes à joints posées, il faut poursuivre le chantier avec la découpe et la pose des plinthes. Ces dernières sont collées et pointées, le support en placo s’adaptant parfaitement à cette technique. Pour une finition optimale, il est important de réaliser les joints à l’acrylique au niveau des plinthes. C’est aussi le cas en périphérie des murs de la pièce, ainsi que pour les jonctions avec le plafond.

Enfin, comme pour les ITE, voici une liste des finitions qu’il nous a été indispensables d’appréhender dans notre étude d’isolation thermique par l’intérieur.
- L’encadrement des fenêtres, des baies vitrées
- La jonction avec les plafonds
Les ouvertures (portes, fenêtres et baies vitrées) sont les espaces où il est le plus fréquent d’avoir des risques de déperditions en termes d’isolation. En effet, ces zones ponctuelles ou linéaires peuvent présenter une variation de résistance thermique que l’on appelle des ponts thermiques. Ce terme désigne des points de la construction où la barrière isolante est rompue. Pour une isolation thermique par l’intérieure de qualité et efficace, il est primordial d’être très rigoureux dans la réflexion et la pose de l’ouvrage, notamment au niveau de chaque ouverture.
D’un point de vue technique et pratique, une fois que toutes ses questions ont été anticipées, réfléchies et validées, l’ouvrage peut se réaliser alors de la manière la plus sereine qu’il soit. Bien entendu, il y a toujours des aléas et des imprévus que le menuisier s’efforcera au maximum de contre carrer.

Source :
https://www.quelleenergie.fr/economies-energie/isolation-thermique/les-isolants-eskmz/laine-de-coton